Une Science ouverte dans une République numérique

La Direction de l’information scientifique et technique du CNRS publie Une Science ouverte dans une République numérique, guide stratégique construit pour jalonner et faciliter l’application de la loi pour une République numérique, adoptée en septembre 2016.

L’objectif de ce guide est de présenter les applications pratiques des dispositions légales nouvelles introduites par la loi dans le domaine des pratiques numériques de la science. Il propose tout d’abord une analyse des implications du libre accès aux publications scientifiques, puis une discussion de la notion de TDM et de ses enjeux ainsi qu’une analyse comparée des structures existantes en France et à l’étranger. Et enfin, il émet des propositions pour l’application de la loi comme la création d’un réseau de conservateurs de données et d’une agence nationale de la science ouverte.
L’application de la loi doit intervenir, selon les orientations données par le premier ministre, pour la fin du mois de janvier 2017.
Ce document est complémentaire de celui publié par la DIST au printemps 2016 Une Science ouverte dans une République numérique qui entendait répondre à la question : comment caractériser, valoriser et partager l’information scientifique à l’heure numérique ?

Vu sur le site de l'INIST : http://openaccess.inist.fr/?Pour-une-science-ouverte

"On peut tirer quatre leçons de ce Guide stratégique :
- Agir de manière globale : de nombreuses interactions juridiques, scientifiques et techniques sont à prendre en considération, souvent de façon spécifique à chaque écosystème de la recherche. Des analyses systémiques précises permettront d’éviter des approches trop verticales et formelles, en se nourrissant bien entendu des exemples étrangers.
- Se positionner au niveau européen : notre pays entretient désormais sur ces sujets une relation dynamique avec la Commission européenne où l’expérience de la France a sa place. Les projets de révision en cours des directives européennes sont à suivre de près et donneront leur feuille de route aux grandes infrastructures numériques qui vont stimuler la compétitivité de la recherche communautaire.
- Optimiser les interactions entre les dispositions de la loi : la libre disposition des données publiques, le libre partage des publications scientifiques, la fouille de textes et de données sont trois approches indissociables, qui doivent faire l’objet d’une vision générale au service du chercheur mais aussi des usagers et des bénéficiaires de la recherche publique.
- Ouvrir une phase d’expérimentation : on ne saurait nier l’importance et la taille des changements qui se dessinent ainsi dans l’organisation numérique du travail de la Science, tout comme on ne saurait sous-estimer la complexité des interactions qui vont être à l’oeuvre dans le système numérique de l’IST. Il faudra semble-t-il expérimenter, évaluer les formules nouvelles en évitant de les figer d’emblée. Cette tâche nécessitera sans doute de rédiger des rapports d’étape."

La version anglaise est disponible : Open Science in a Digital Republic

Type de ressouce: