Pages Publiques à la recherche des trésors du domaine public, coordonné par Nicolas Taffin

Premier livre consacré en France au domaine public, « Pages publiques » est réalisé en 2014 par les étudiants du Master 2 « Édition et mémoire des textes » de l’Université de Caen, coordonné par Nicolas Taffin et publié aux éditions C&F par Hervé Le Crosnier. Au fil des 128 pages, le livre croise les réflexions des explorateurs et défenseurs du domaine public et la découverte d'œuvres ou d'extraits jusqu’alors « inédites ». Une expérience éditoriale à caractère pédagogique pour ces étudiants qui ont également participé à l’élaboration du Calendrier de l’Avent du domaine public produit par le collectif SavoirsCom1 et dont l'ouvrage restitue une version abrégée.

Ouvrage coordonné par Nicolas Taffin, avec la collaboration des étudiants du Master édition, mémoire des textes de l'université de Caen Basse-Normandie : Thomas Anne, Lucie Derrien, Pauline Lamy, Aurore Leroy, Alexandra Sebov, Guenièvre Boutigny, Eugénie Durieux, Marion Leconte, Wendy Piot. Le livre contient des essais sur le domaine public par : collectif SavoirCom1, Nicolas Taffin, Communia, Lionel Maurel, Isabelle Attard, Eric Muller, André Gunthert, Patrick Frémeaux, Hervé Le Crosnier, Alexis Kauffmann, Véronique Boukali et un florilège d'oeuvres entrant dans le domaine public en 2014 : Victor Segalen, Henri Focillon, Simone Weil, Hans & Sophie Scholl, Alexandre Millerand, Guillaume Apollinaire, Robert Musil, Sergei Rachmaninov, Léonard Misonne, Vittorio Sella, Oskar Schlemmer, Max Reinhardt, Camille Claudel, Chaïm Soutine, Beatrix Potter, Maurice Denis.

"Tomber dans le domaine public"... ça fait mal ?

D'où vient cette conception négative et dévalorisante du domaine public ? Les artistes et les génies du passé ne valent-ils plus rien pour les lecteurs, auditeurs, spectateurs, comme pour les éditeurs et tous ceux qui vivent de la culture ?

Ce n'est évidemment pas le cas. On pourrait donc définir le domaine public de façon moins négative. La période de propriété est une incitation à la production d'oeuvres. Le domaine public représente l'intérêt général. Une cohabitation harmonieuse est possible, comme Jean Zay ou l'association Communia l'imaginent.

Chaque année le domaine public s'agrandit, ce qui permet la redécouverte, la réédition et le partage des oeuvres. Les outils numériques peuvent favoriser cette exploration de notre patrimoine commun, et la production de nouvelles oeuvres s'en inspirant.

 

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