Cette 3e séance du webinaire du GTSO Données du consortium Couperin est préparée par Laetitia Bracco (Université de Lorraine), Stéphanie Cheviron (Université de Strasbourg), Caroline Sophie Donati (Aix-Marseille Université), Delphine Du Pasquier (École des Ponts ParisTech), Cyril Heude (Sciences Po Paris), Doriane Lemeltier (CEA Saclay), Ling Li (Université de Lyon 2), Cynthia Pedroja (Campus Condorcet), Jozefina Sadowska (INRIA).
Publier un Data Paper : enjeux de bonnes pratiques, d’intégrité scientifique et de science ouverte
Laurence Dedieu
Publier un Data paper s’inscrit dans la démarche mondiale de science ouverte et répond aux enjeux de réutilisation des données, d’intégrité scientifique, de reproductibilité et transparence des recherches. Le Data Paper décrit un jeu de données et son contexte, la méthode d’obtention et le potentiel de réutilisation. Il donne accès au jeu de données, de préférence par un lien vers l’entrepôt où il est déposé. Le Data Paper se publie dans un Data Journal ou dans une revue classique qui accepte ce type d’article. C’est un article scientifique, validé par une relecture par les pairs et citable. Le choix de la revue est important car il détermine le modèle du Data Paper, et parfois les format et standard disciplinaires à appliquer, oriente vers certains entrepôts de données et peut limiter le choix de licences de diffusion des données. L’objectif majeur du Data Paper est la réutilisation des données. Pour réussir, le Data Paper doit appliquer les bonnes pratiques, notamment disciplinaires, en termes de description, documentation et format ouvert, pour que les données soient trouvables, accessibles, compréhensibles, interprétables et réutilisables.
Rédaction, soumission, peer-review : un retour d'expérience multi-perspectives de la publication d'un Data Paper
Frédérique Bordignon, École des Ponts
Résumé à venir.
Appréhender l’écriture d’un Data Paper proposant une approche réflexive et analytique des données de la recherche en SHS
Audrey Knauf, Université de Lorraine
Nous proposons un retour d’expérience sur l’écriture d’un Data Paper, révélant la difficulté de se saisir d’un format d’article relativement récent pour le champ des SHS, mais invitant par là même, à questionner la réutilisation de ses données de recherche d'un point de vue pédagogique et scientifique.
INTERVENANTS
Frédérique Bordignon est linguiste et documentaliste de formation. Après avoir passé une vingtaine d’années dans le secteur de l’information et de la documentation, d’abord dans le milieu du sport (INSEP et Ministère des Sports) puis au Pôle IST (information scientifique et technique) de l’École des Ponts, elle est désormais en charge des indicateurs bibliométriques à la Direction de la Recherche de cet établissement. Elle est également chercheuse au laboratoire LISIS et travaille sur l’étude des sciences, notamment au sein du projet ERC Synergy Nanobubbles. Elle est aussi auteur du carnet de recherche Carnet’IST sur la plateforme Hypotheses.org.
Laurence Dedieu est Responsable de l’équipe Appui à la publication de la DIST (Délégation à l’Information Scientifique et Technique) du CIRAD, depuis 11 ans.
Elle est pharmacienne de formation. Après une thèse en biologie moléculaire passée au Cirad, elle a été recrutée comme chercheuse en santé animale pendant plus de 20 ans.
Depuis 2014, Laurence Dedieu s’est impliquée dans l’appui à la gestion et la publication des données de recherche. Elle a acquis une expertise sur les Plans de gestion des données (PGD) et les Data Papers. Elle accompagne les porteurs de projets, notamment européens, pour la gestion des données et la rédaction des PGD et les chercheurs ayant un projet de publication de Data Papers. Elle anime également des formations sur ces deux sujets.
Audrey Knauf est maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, chercheuse au Centre de Recherche sur les Médiations (Crem) et co-rédactrice en cheffe de la revue internationale d’intelligence économique (R2IE), ses travaux de recherche portent sur l’étude des processus et pratiques info-communicationnels déployés au sein de territoires donnés, qu’ils soient académiques ou socio-économiques. Elle interroge notamment la gouvernance informationnelle et les dispositifs sociotechniques pour l’intelligence territoriale, afin de démontrer l’émergence de formes d’intelligence collective, voire stratégique, reposant sur la circulation et le partage de ressources informationnelles au sein de ces territoires.
Les informations de connexion seront transmises aux participants par mail. Pour assister à la visioconférence, il vous suffit de vous inscrire.