Si les risques inhérents aux projets de recherche nécessitant la manipulation d’organismes vivants ou d’équipements lourds sont aisément compris et identifiés par les institutions de recherche, ceux qui ont trait aux projets de recherche en humanités numériques (HN) sont moins connus et donc moins bien anticipés. Les projets HN reposent eux aussi sur la prise de risques, en particulier dans la gestion des données, publiques ou privées, dans le rapport à la technique, au temps, au public. Les risques mériteraient d’être pensés, non seulement dans la perspective des appels à projets de recherche, mais aussi et surtout pour mettre en évidence la dimension expérimentale des recherches en humanités numériques.