Trois ressources pour organiser et diffuser sa veille professionnelle

"Assurer une veille efficace sans outil professionnel, est-ce vraiment possible ?" par Frédérique Bordignon sur le blog Carnet'IST http://carnetist.hypotheses.org/351

"Nous réalisons depuis plusieurs années une veille pour 2 laboratoires de recherche sur les thématiques de l’eau et de l’environnement. Il ne s’agit pas d’IST à proprement parler, mais d’informations accessibles au grand public, collectées sur des sites ou blogs spécialisés ou des sites de presse. Jusqu’à présent, nous avions un panel de sources pré-sélectionnées (plus de 150), des fils RSS pour presque toutes et nous procédions à la collecte et au partage via Evernote.
A l’approche de la COP21, nous avons décidé de modifier cette veille sur le fond et dans la forme finale qu’elle revêt lors de la mise à disposition des chercheurs. L’objectif est de pouvoir appréhender le volume exceptionnel de documents en lien avec la COP21, de leur faire subir un traitement linguistique afin d’en dégager les sujets abordés, de détecter des tendances au fil du temps, et enfin de fournir un rendu graphique qui permettrait au chercheur de situer facilement ses centres d’intérêt et de voir leur traitement par la presse généraliste ou spécialisée.
Nous n’avons pas d’outil professionnel de veille et d’analyse, nous avons donc essayé d’en reproduire les modules habituels de collecte, d’analyse et de partage, à l’instar d’une des solutions d’AMI Software."

 

"Comment les médias sociaux ont modifié mes pratiques de veille" par Béatrice Foenix-Riou sur le blog de Recherche-eveillee.com
http://www.recherche-eveillee.com/2016/01/comment-medias-sociaux-ont-modifie-mes-pratiques-de-veille.html

Les médias sociaux (et Twitter en particulier) deviennent indispensables à ma pratique de veille. Ce qui est logique, puisque si l’on en croit Fred Cavazza « les médias sociaux sont le web et le web est les médias sociaux, car il est devenu impossible de les différencier ».
Le basculement se fait à partir de 2013, suite à la disparition de Google Reader. Comme aucun prétendant à la succession ne me satisfait totalement, j’en utilise trois parallèlement (Feedly, Feedspot et Inoreader). Et pendant une longue période de test et d’hésitation (près d’un an), il s’avère que je consulte davantage ma timeline twitter… J’y prends goût ! Et le choix se fait de lui-même.
Aujourd’hui, ma « veille sur la veille » se fait avant tout via ma timeline twitter, que j’ai tendance à consulter plusieurs fois par jour. Inoreader (l’agrégateur que j’ai finalement choisi) est surtout utilisé en complément, notamment pour alimenter … la veille que je diffuse sur Twitter !"

 

"Modèle d'une plateforme de veille visant à automatiser la rediffusion de l'information" présenter par Serge Courrier sur Slideshare
http://fr.slideshare.net/serge.courrier/modle-dune-plateforme-de-veille-visant-automatiser-la-rediffusion-de-linforlation

  1. Automatiser la publication et la rediffusion de sa veille : Modèle d’une plateforme de veille documentaire, Web ou intranet, modulaire et économique, avec publication automatique sur un CMS et rediffusion automatisée vers des newsletters, réseaux et médias sociaux
  2. Vise principalement à répondre à… ►des besoins de veille documentaire, voire de simple curation, en se concentrant sur une chaîne de production très rapide, de bout en bout (extraction, sélection, taguage, rediffusion ; Web ou intranet), ►un budget « outil » serré, ►l’envie de laisser au destinataire le choix du mode de consultation de la veille (un site Web, un lecteur de fil RSS, une newsletter, un réseau ou média social).
  3. Nécessite… ►au moins une personne « technophile » dans la cellule de veille pour être capable de jongler avec l’aspect modulaire de la plateforme et les nécessaires configurations et évaluations de nouveaux outils, ►un informaticien si le projet se veut 100% intranet.